Côte d’Ivoire, la Conseillère Euphrasie Yao fait le point de la politique sur l’égalité des chances, l’équité et le genre - Publiée le 28/10/2019
Invitée de l’émission Et si vous me disiez toute la vérité sur Tv5 monde, samedi 19 octobre 2019, Euphrasie Kouassi Yao, Conseillère spéciale du Président de la République de Côte d’Ivoire en charge du Genre et Femme leader, a fait le bilan de son programme d’action du genre et l’égalité des chances.
« La Chaire Unesco (Eau, femmes et pouvoir de décisions) existe depuis treize ans. Son rôle était de créer, d’innover des programmes qui vont permettre de réduire les inégalités entres les sexes. C’est ce que nous avons fait en Côte d’Ivoire. Nous avons conduit pratiquement toute la politique, en liaison avec les ministères. Par exemple, la politique sur l’égalité des chances, l’équité et le genre ; la déclaration solennelle du président qui amène toute l’équipe à travailler sur le genre, les cellules genres d’action sur les femmes, la paix et la sécurité en Afrique », a expliqué la Conseillère spéciale du président de la République, Euphrasie Kouassi Yao.
La Côte d’Ivoire est embarquée dans ce combat du genre et s’en sort bien en Afrique et félicitée sur le plan international pour ses programmes qui font école dans certains pays développés. « De nombreux programmes, qui aujourd’hui, font la fierté de la Côte d’Ivoire. Nous avons formé et l’outil genre est la clé du succès du développement de l’Afrique », soutient-elle. La Chaire Unesco a joué son rôle, indique l’ex ministre de la Promotion de la Femme, la Famille et de la protection de l’Enfant, et nous formons des ingénieurs en genre, des gestionnaires des programmes et le peuple en Côte d’Ivoire.
La parité dans les instances
Le Conseil des ministres du 7 mars 2019 avait adopté un projet de loi instituant désormais la représentativité de 30% des femmes dans les assemblées élues en Côte d’Ivoire. Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré, cette décision vient donner de la quintessence au projet de la Constitution de la 3e République votée, en novembre 2016 « instituant des mesures en faveur d’une meilleure représentation de la femme ». Le gouvernement Ouattara entend faire de cette décision une boussole de sa bonne gouvernance.
« Je suis très heureuse de ce projet de loi. Nous avons formé des femmes pour qu’elles décident, osent et se présentent aux élections ou postes de décisions », se réjouit l’experte en Genre et Développement, qui s’empresse même que ce décret soit appliqué. « Que la Commission électorale indépendante (Cei) refuse des partis politiques qui ne viendront pas avec les femmes. Ils sont encore dans les stéréotypes, défavorisés les femmes. Quand il y a une femme qui réussit, ils commencent à comprendre », estimant que « cette loi est la bienvenue et félicite le gouvernement. »
Parlant des 17 Objectifs de développement durable (ODD), le Compendium a travaillé d’arrache-pied pour l’élimination de la pauvreté et de la faim en Côte d’Ivoire. Ce sont plus de 15000 femmes qui participent au Compendium, formées, au cours des séances de coaching. Le Compendium peut contribuer à l’atteinte de 12 000 Odd sur les 17 de part les stratégies proposées. La plupart d’entre elles, sont des femmes leaders rurales. « Au niveau des Odd, il y a la paix. Elle ne va pas venir de là-haut, elle vient de la communauté. Les femmes rurales et les hommes ensemble sont des éléments qui constituent les Odd », a insisté la Conseillère spéciale du Chef de l’Etat. Le Compendium a été élu Meilleur programme africain de part ses stratégies.
Photothèque Toute la photothèque
Vidéothèque Toute la vidéothèque
Liens utiles Tous les liens utiles