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Des scientifiques du Burkina Faso, d’Iran et du Pérou reçoivent le prix UNESCO-Guinée Equatoriale pour la recherche en sciences de la vie - Publiée le 17/09/2014

  
  

La cérémonie de remise du prix s’est déroulée au Centre International de Conférences de Sipopo, à Malabo, en présence du Président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, et de la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova. Thomas Boni Yayi, Président du Bénin ; Denis Sassou Nguesso, Président du Congo ;Uhuru Kenyatta, Président du Kenya; Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la Mauritanie et Président en exercice de l’Union Africaine ainsi que Manuel Pinto da Costa, Président de Sao Tome et Principe ont également pris part à la cérémonie, au côté du Premier ministre du Gabon, Daniel Ona Ondo et du maire de Malabo, María Coloma Edjang Mbengono.

Les trois lauréats du Prix sont :

Hossein Baharvand (Iran), est professeur de biologie cellulaire et du développement à l’Institut Royan pour la technologie et la biologie des cellules souches et chef du Département de biologie du développement à l’Université de la Science et de la culture. En 2003, il a mis au point les premières cellules souches pluripotentes induites à partir de cellules humaines et de souris en Iran. Sa contribution au développement de la recherche transnationale sur les cellules souches s’est traduite par de nombreuses applications dans le domaine de la médecine régénérative.

André Bationo (Burkina Faso), est pédologue et Président de l’Action pour le développement intégré. C’est un spécialiste de la chimie et de la fertilité des sols, de la production agricole, des problématiques environnementales et de la gestion des ressources naturelles. Il a contribué à l’amélioration de l’agriculture en Afrique grâce à ses travaux exceptionnels de recherche fondamentale et transnationale dans la gestion de la fertilité des sols.

L’Institut de médecine tropicale von Humboldt (IMT) de l’Université Cayetano (Pérou). L’Institut, fondé en 1968, a pour mission de promouvoir l’éducation et la recherche sur les maladies tropicales les plus répandues au Pérou. Il a favorisé une recherche de haut-niveau et contribué au contrôle de pathologies telles que la tuberculose, le paludisme, la leishmaniose, la leptospirose, le VIH et sida et d’autres.

« Le prix que vous recevez aujourd’hui rend hommage à la valeur significative de vos travaux et leur contribution aux efforts scientifiques successifs pour transmettre les connaissances et garantir la possibilité d’une vie meilleure à chacun d’entre nous », a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova. « Il n’y a pas de développement, ni de développement durable, sans la science et la recherche », a-t-elle ajouté, en soulignant l’engagement de l’UNESCO « à soutenir la recherche et la coopération internationale pour créer des institutions, des laboratoires, des universités capables de répondre aux exigences de la science moderne, pour élargir le vivier des jeunes chercheurs qui participent à l’amélioration de nos connaissances, et donc de nos vies ».

« La science et la technologie sont un patrimoine de l’humanité et chacun devrait y avoir accès, sans distinction », a déclaré le Président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, qui a estimé que « la présence de tant de chefs d’État » à la cérémonie « est le signe évident de la mobilisation de la communauté internationale et de l’Afrique pour accélérer la recherche ».

Chaque lauréat a reçu une statuette de l’artiste équato-guinéen Leandro Mbomio Nsue, un diplôme et un chèque d’un montant de 100 000 dollars.

Au terme de la cérémonie, l’UNESCO a également organisé une table ronde scientifique sur le rôle de l’enseignement et de la recherche pour faire face à l’épidémie du virus Ebola et au VIH et sida, ainsi que sur le rôle de la pharmacopée et des connaissances médicales autochtones avec la participation de nombreux experts et scientifiques.