JOURNEE INTERNATIONALE POUR L’ELIMINATION DES VIOLENCES A L’EGARD DES FEMMES: LA BAD MARQUE SA SOLIDARITE A LA LUTTE - Publiée le 26/11/2014
La Banque africaine de développement (BAD) a organisé, mardi 25 novembre, à son siège provisoire d’Abidjan, une journée d’action intitulée : « La Banque passe à l’orange : mettons fin aux violences faites aux femmes », en solidarité avec la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes.
Menée par le président de la BAD, Donald Kaberuka, cette Journée d’action a permis de rappeler l’engagement de cette institution financière africaine dans la lutte pour l’élimination des violences à l’égard des femmes et des filles.
« A la Banque, nous ne tolérons aucune forme de violence à l’égard des femmes », a-t-il indiqué avant de s’insurger contre « toutes formes de pratiques des enfants, d’esclavage sexuel, de droit de cuissage, de viol de femmes et jeunes filles, de mutilations génitales féminines».
Reconnaissant qu’il y a « du travail à faire », Dr Kaberuka a insisté sur la nécessité « (d’)aller au-delà des textes et lois en adoptant une approche différente à l’égard de la femme, victime de violence au quotidien ».
Pour la circonstance, tout le personnel de la BAD était tenu d’apporter une touche de couleur orange à sa tenue.
« Le port de l’Orange signifie qu’il ne faut pas garder le silence sur les violences exercées sur les femmes et cette importante journée vise à susciter une prise de conscience de tout un chacun sur le respect à l’égard de la femme », a justifié l’envoyée spéciale pour le Genre à la Banque africaine de développement, Géraldine Fraser-Moleketi.
Intervenant au nom de Mme le Ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Edmée Mansilla, directeur de cabinet, a salué « cette initiative ». Elle a rappelé que « son ministère travaille à lutter contre les viols des femmes et jeunes filles, le travail des enfants, etc. et multiplie les actions de sensibilisation des populations en vue d’accorder plus de considération à la question de la violence faite aux femmes ».
« J’en appelle à l’engagement de toutes les institutions et de toutes les personnes de bonne volonté afin d’inscrire la question de la violence contre la femme au centre de leurs priorités », a plaidé Mme Mansilla.
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